Premières photos: en fin 2018, la tranquillité et la paisibilité des lieux retrouvées grâce au plan de réhabilitation incluant l’implantation d’un plan d’eau de 2.8 hectares mise en œuvre par l’exploitant lui-même et à laquelle il s’était engagé et qui consacrait le fin du programme d’extraction.

La faune et la flore reprenant leurs droits, la carrière désaffectée était ainsi devenue un SGIB répertorié comme tel sur les sites de la Région wallone et de la commune d’Andenne.

Quelques photos plus bas: l’activité d’extraction a repris. Le plan d’eau a été littéralement aspiré par une pompe industrielle. Des carottages d’explosifs confirment qu’un nouveau programme d’extraction non autorisé et non concerté a bien repris. Le tir aura lieu le 10 février vers midi. Bientôt plus rien ne permettra de dire qu’un site biologique majeur se situait à cet endroit.

Le plan d’eau de Marchempré, moteur de la dynamique naturelle et de la biodiversité observées depuis 20 ans sur le site après sa fermeture par l’exploitant
14 janvier 2021, le plan d’eau a disparu. Pompé en quelques mois et déversé en contrebas. Le moteur du Site de Grand Intérêt Biologique a été vidé sans aucune demande d’autorisation préalable à la DNF
La quasi-totalité des engins qui font l’objet de la demande d’exploitation sont à pied d’œuvre dans la carrière. Et en activités.
On distingue clairement la présence d’un conteneur maritime, de bulldozers, de camions de transport. Une citerne à mazout est également présente.
Marchempré, le 5 février. Les carottages d’explosifs sont prêts. Le tir a eu lieu le 10 février vers 12h30 sans aucune prévention vis à vis des riverains.
On distingue clairement la proximité entre la carrière de Marchempré et Bonneville. De nombreuses nouvelles habitations se sont implantées au cours des 20 dernières années car l’extraction était terminée.
La Fosse Nord de la carrière de Marchempré où son stockés les produits
de l’extraction déjà entamée