Vivons Ensemble est l’émanation d’un collectif citoyen bientôt regroupé en ASBL, représentant les signatures de plus de 1250 personnes qui se sont mobilisées en à peine quelques jours pour s’exprimer.

Notre initiative est la réaction légitime et coordonnée d’habitants de la commune d’Andenne face à deux demandes de permis d’extraction et d’exploitation dont les descriptions ont été intentionnellement minimisées par leurs auteurs respectifs afin de bénéficier d’un régime d’autorisation de « classe 2 », rapide et favorable, au mépris de la réalité.

Vivons ensemble dénonce le comportement et les méthodes des deux candidats exploitants qui, bien que leurs ambitions respectives soient radicalement opposées, ont chacun entrepris leurs travaux avant même d’en avoir déposé les demandes et sans la moindre autorisation. Leurs objectifs semblent de pratiquer la politique du fait accompli pour avoir atteint rapidement une situation irréversible, aux dépens de l’environnement et de la population.

Les projets de « La carrière de Marchempré » (groupe Lhoist) et de « La carrière de Gore » (Propriété de la Région wallonne) sont mitoyens. Leur demande de permis a été déposée concomitamment. L’un et l’autre sont des projets d’ampleur qui portent séparément, des atteintes significatives et inacceptables à l’environnement. Des atteintes plus flagrantes encore quand leurs effets cumulatifs frappent la même région et la même population.

Nous demandons que soit respecté le processus démocratique que les Autorités ont codifié. A cet effet, nous avons créé cette plateforme d’information transparente et complète,  www.vivonsensemble.be, que nous vous invitons à visiter. Ce système d’information moderne et agile vise, d’une part, à attirer l’attention de tous sur ces deux dossiers et d’autre part, à tenir les riverains et les signataires des dossiers d’observations informés des actions qui sont entreprises en leur nom ainsi que, nous l’espérons, des résultats concrets. 

Nous invitons les Autorités

  1. A refuser ces deux demandes de permis en l’état et à les requalifier de façon appropriée en permis de « classe 1 ».
  2. A venir sur place, se rendre compte de l’importance et du caractère irréversible de certains des travaux déjà entamés sans permis.
  3. En cas d’infraction ou de risques, d’obtenir que ces activités cessent jusqu’à l’obtention d’un cadre d’exploitation clair et définitif.
  4. Et à inviter les candidats-exploitants à instruire leur demande de façon complète et transparente, notamment à l’égard de la population.