Mardi 2 mars 2021 – Contrairement à ses affirmations que Vivons Ensemble dénonce depuis plusieurs semaines, le candidat-exploitant ne disposerait pas des autorisations pour justifier ses activités en cours depuis plusieurs mois à la carrière de Marchempré.
Suite à un constat d’huissier intervenu récemment auquel il n’a pas été autorisé que des représentants des riverains assistent, l’ensemble des activités qui battaient leur plein sur le site ont été arrêtées:
• Les engins qui se trouvaient sur place il y a dix jours à peine ont été retirés en hâte avant le début du constat (conteneur maritime, pompe, groupe électrogène, grues, bulldozers, citerne à mazout…)
• L’enlèvement de pierres a cessé.
• les barrières d’accès au site sur la RN90 ont été refermées.
En cause, notamment, l’absence de mesures de mitigation pour éviter la disparition intentionnelle des Alytes accoucheur (batracien en voie de disparition dont le cycle de reproduction est irrémédiablement mis en péril par l’assèchement volontaire du plan d’eau. Ce cycle démarre généralement en mars. Après la ponte, les mâles se lestent des œufs sur le dos et en assurent une partie de la gestation. Afin d’éviter tout assèchement des rubans d’œufs, ils trouvent refuge chaque nuit dans l’eau).
Selon nos informations, un plan d’excavation d’urgence de plusieurs dizaines de mares de refuge autour du site serait envisagé mais risque fort d’intervenir trop tard.
• Quel bilan tirer de la situation actuelle ?
- Qu’il est permis de douter que l’exploitant disposait des autorisations dont il se prévalait ?
- Que l’assèchement du plan d’eau pourrait consituer une infraction environnementale ?
- Que l’absence de document dérogatoire du DNF se confirme, sans quoi des mesures d’atténuation auraient été mises en place de façon préventive.
- Que l’article de l’Avenir du 16 juin dernier était un voeux pieux ?
- Que ces mesures sont trop tardives et que jamais les mares ne seront prêtes pour accueillir la saison de reproduction des Alytes
Nous réitérons notre demande aux Autorités qu’elles confirment l’avis négatif de la Commune et des riverains :
- En refusant la demande actuelle de permis de classe 2
- En demandant au candidat exploitant, s’il persiste, à réintroduire une démarche en classe 1.
- En cessant toute activité sur le site jusqu’à obtention des autorisations.
- En prenant sans délai toute mesure de protection des espèces menacées que le SGIB assurait depuis 20 ans. Des mesures à la hauteur du préjudice subi par l’assèchement illégal du plan d’eau de 3ha.
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