Si les fonctionnaires technique et délégué et les autorités compétentes devaient encore douter de l’absence de permis de la carrière de Gore, ce document de 2013, issu du site du Parlement wallon, achèvera de les convaincre

A l’occasion d’un échange de question/réponse parlementaire, il se confirme :

  • Que la carrière de Gore exerce ses activités sans permis – tant environnemental qu’urbanistique – depuis de nombreuses années.
  • Qu’elle a raté de nombreuses occasions pour régulariser sa situation juridique et administrative.
  • Qu’un dossier – introduit en 1995 et déclaré incomplet, n’a fait l’objet d’aucun complément… depuis 28 ans.
  • Que, par l’amoncellement historique des modifications de lois et décrets, le site de Gore a changé de ministères et de responsabilités à de (trop) nombreuses reprises au cours des dernières années, empêchant de conduire à bien quelque procédure que ce soit.

N’est-il pas temps aujourd’hui de faire aboutir les démarches définitivement et de façon complète ? Certes, la demande de régularisation est un pas en ce sens. Encore faut-il que le dossier soit conforme, ce qu’il n’est pas. En l’état, il doit être retiré !

Dans tous les cas de figure, si ce dossier devait recevoir un avis positif dans les jours à venir, un recours en annulation sera mis en œuvre, que ce soit par les Autorités ministérielles, les autorités communales ou les riverains.

Monsieur le responsable de la carrière, Messieurs les fonctionnaires, Madame et Messieurs les Ministres, Monsieur le Bourgmestre, arrêtez cette mascarade.

Les lois, les décrets, la transparence, le bons sens et le respect de tous doivent s’imposer et sans délai. Notre demande et nos recommandations sont claires et simples. Elles s’inscrivent en 7 points :

  1. Retirez la demande de permis.
  2. Reprenez la procédure à zéro.
  3. Garantissez le statut et la finalité « publiques » du site.
  4. Rendez à la carrière de Gore sa dimension humaine.
  5. Arrêtez les travaux pharaoniques entrepris sur le site par le prestataire (la société Gerday) sans autorisation.
  6. Exigez de la société Carmeuse (qui accueille sur ses quais, sans autorisation, les tonnes de pierres extraites) que cessent les activités de stockage et de déversement sur le port autonome de Samson (votre propriété).
  7. Ré-écrivons ensemble ce dossier afin qu’il retrouve auprès de la population, l’adhésion et l’appui durable que cette carrière de taille artisanale de pierres a toujours suscités.