Depuis 2001, date de la fin du programme d’exploitation de la carrière de Marhempré, l’environnement du site et les villages avoisinants de Bonneville et Sclayn se sont considérablement modifiés. Les sites de la Région wallonne et les rapports de la Commune d’Andenne décrivent la carrière comme une activité terminée.

Plus de 50 habitations se sont construites à Bonneville en bordure du site de la carrière, sans qu’aucun avertissement n’ait été fait par les autorités et/ou les notaires d’un risque éventuel de redémarrage d’exploitation.

A proximité de la carrière, Bonneville accueille des infrastructures sociales au bénéfice de personnes handicapées.

Le site préhistorique des Grottes Scladina, est « en prise directe » avec les bancs rocheux de la carrière de Marchempré.

La nappe phréatique sous Marchempré est en connexion avec la zone de karst toute proche.

Malgré que son autorisation est éteinte, le candidat exploitant persiste à cacher ses ambitions et, afin d’obtenir le permis le plus léger et le plus rapide, s’entête à déposer ne vouloir présenter qu’une demande de permis d’exploitation de dépendances, sans donner aucune précision sur ses projets d’extraction. Quelques informations glanées dans son dossier permettent néanmoins d’estimer ces dernières à 350.000 tonnes par année, soit pas moins de 4 mètres d’abaissement chaque année du plancher actuel de la carrière.

Nous considérons que présentée ainsi, la demande de permis n’est pas complète. Elle fournit des engagements contradictoires et non conformes, notamment sur les quantités de carburant qu’elle prétend utiliser et stocker sur place. Et elle omet d’évoquer la présence de sites d’exploitation voisins et d’en évaluer les effets cumulatifs avec son propre projet.