Dans le formulaire de sa demande, l’exploitant présente l’activité d’extraction de la Carrière de Marchempré qui est la sienne comme celle d’un autre établissement dont il se borne à indiquer la présence sans évoquer ni analyser les effets cumulatifs des 2 activités. Comme si elles étaient étrangères l’une à l’autre.

De surcroît, il omet de signaler la présence, pourtant bien visible et connue de lui-même du projet voisin sur le site de la carrière de Gore déposé concomitamment.

Ce deuxième projet qui concerne le même environnement, la même commune et la même population n’est pas « en activité » au sens juridique et officiel du terme car il a déposé une demande de permis de régularisation après 2 ans d’activités (…).

Le candidat-exploitant de la carrière de Marchempré qui a lui même entamé ses activités sans autorisation, qui connaît pertinemment ses propres ambitions d’extraction, qu’il cache, ne peut prétendre ignorer cette réalité: les sites de Gore et de Marchempré sont des parrcelles mitoyennes et utilisent des prestataires identiques.

Un tel déni ne peut suffire à justifier l’absence de réponse dans son formulaire qui est donc incomplet.